Comprendre le changement
L’une des préoccupations essentielles de tout décideur est la compréhension des évolutions de l’environnement dans lequel baigne son entreprise. Une fois acquise cette compréhension, son objectif est d’utiliser celle-ci pour la prévision. Le but de notre démarche est donc tout à fait classique. Ce qui sera original c’est la façon dont nous allons essayer de l’atteindre. Nous allons partir de deux constatations : La vision du monde et la vision de l’homme qui a cours dans une société exerce une influence déterminante sur l’organisation sociale et économique. |
Gratuité et justice dans la vie économique et dans l’entreprise
Les échecs, terribles au plan économique mais surtout au plan humain, des systèmes collectivistes ont amené dès avant la chute du mur de Berlin un certain nombre d’économistes à prôner la suppression de toute entrave au libre fonctionnement du marché.
L’idée générale étant que la croissance globale du PIB d’un pays était à terme bonne pour tous les habitants de ce pays. Et que cette croissance devait donc être l’objectif premier des politiques économiques. Toutes les pratiques de dérégulation des années 90 étaient basées sur cette approche. Bien avant la catastrophe à laquelle elles ont récemment amené, ces pratiques ont été dénoncé par de nombreux spécialistes à commencer par le Prix Nobel d’Economie Joseph Stiglitz[1]. C’est qu’une telle approche oublie totalement d’intégrer les dimensions de l’activité économique sur lesquelles insistent le pape Benoît XVI dans encyclique Caritas in veritate. Science and Management
|
Changement sociétal et processus d’innovation dans les entreprises
C’est seulement vers 1860 que fut utilisé pour la première fois, par Baudelaire, le terme de « modernité » alors que celle-ci était commencée depuis au moins un siècle et demi.
De la même façon, nous entrons actuellement dans une nouvelle ère que nous ne savons pas encore définir.On parle « d’ère de la communication », « d’ère post industrielle » ou de « post modernité ». Ce qui paraît évident c’est que nous vivons bien une période de rupture et que nous sommes déjà dans une période nouvelle qui recevra certainement dans les décennies ou les siècles à venir un nom spécifique mais que nous appellerons en attendant « post modernité ». Ni Davos, ni Porto Allègre
Jean STAUNE, Maître de conférence à H.E.C. à Paris, Secrétaire général de l’Université de Paris.
J’enseigne aux étudiants la façon dont il est possible de faire du business autrement, sans forcément chercher à maximiser le profit. Je travaille aussi sur les liens entre science, modernité et tradition, religions. Je suis très heureux et ému d’être à FES, pour deux raisons. En 1999, avec Abdel Kebir MEZOUAR qui est parmi nous et le Centre de Recherche des Dirigeants marocains, nous avions monté, ici un colloque : Science, tradition et management qui rassemblait ces trois thèmes. |
Ce que la science apprend aux managers
Einstein, Bohr, Heisenberg, Godel, Speny... les grands prix Nobel du siècle ont bouleversé la physique, l'astronomie, les mathématiques... Mais aussi la science des organisations.
Principes de l’écologie positive
1. Être bon au lieu d’être moins mauvais
2. « Surcycler » et non pas seulement recycler 3. La nature n’a pas de poubelle 4. Faire des révolutions de couleurs 5. L’alliance du savoir traditionnel et de la technologie Le manager, la particule et le monde
Si l’on y réfléchit un instant, la relativité, le principe d’incertitude, l’analyse freudienne et la découverte de l’inconscient – qui s’oppose à la rationalité de l’homme raisonnable des Lumières –, l’évolution de Darwin, avec la réintroduction de la temporalité historique, ne sont pas pris en compte dans la rationalité technico-scientifique sur laquelle sont construites nos institutions et qui imprègne un certain nombre de nos pratiques, dont nos pratiques de management
|