LE RÉENCHANTEMENT DU MONDE
UNE CLÉ POUR NOTRE SURVIE L'HOMME, UN GARÇON DE COURSE AU SERVICE DES ROBOTS ? On parle souvent des conditions de notre survie, mais pourquoi l'homme devrait-il survivre ? Au premier abord la réponse est évidente, mais il semble bien que nous nous fassions des illusions sur notre importance. Pourquoi respecter l'homme s'il n'est qu'un ensemble de molécules ? Si sa créativité, son intelligence ne sont que des calculs, certes très complexes, effectués dans le gigantesque ordinateur qu'est son cerveau, demain des ordinateurs encore plus complexes (et qui eux ne dorment pas) rendront obsolète l'ensemble de ses performances intellectuelles, scientifiques, et même artistiques. |
Préface à la troisième réédition de « Christ et Karma »
Chers lecteurs, vous tenez entre les mains un ouvrage d'une extrême importance pour l'époque actuelle. Cela en surprendra sans doute plus d'un. De la même façon que l'on objecte, dans l’Évangile, à Nicodème, qui croit avoir trouvé en Jésus le messie: " Examine et tu verras qu'il ne sort point de prophète de Galilée" (Jean 7, 52), un intellectuel parisien, pour autant qu'il connaisse le père Brune, pourrait dire " Examine et tu verras que le père Brune ne peut pas produire un ouvrage important". Son grand best-seller "Les morts nous parlent " et de nombreux autres de ses ouvrages nous parlent de communication avec l'au-delà, des expériences d'approche de la mort, et de nombreux phénomènes dits "paranormaux".
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Vers un platonisme scientifique
Le platonisme, qui a pourtant joué un rôle essentiel dans le développement de la pensée occidentale, peut à première vue paraître quelque peu délaissé aujourd'hui. On aurait en effet du mal à trouver (en tout cas en France) un philosophe connu se déclarant platonicien. La philosophie moderne étant dominée par des agnostiques et des athées, cela n'est guère surprenant.
L'Église catholique est, elle, dominée par la pensée aristotélicienne depuis Saint-Thomas d'Aquin, alors que la platonisme était la référence de nombreux pères de l'Église. SCIENCE ET QUÊTE DE SENSLa Rencontre entre les connaissances les plus récentes et des intuitions millénaires.
Le 18 décembre 1994, lorsque Jean- Marie Chauvet et ses deux compagnons pénètrent dans la grotte de Vallon-Pont-d'Arc, ils savent immédiatement que la découverte de ce "nouveau Lascaux" va faire le tour du monde. Mais l'information la plus importante est passée en grande partie inaperçue : ce n'est pas l'existence de ces merveilleuses peintures datant de près de 30.000 ans avant notre ère - car on connaissait déjà les qualités artistiques des hommes préhistoriques - mais ce crâne d'ours trônant sur une sorte d'autel entouré d'un cercle de trente autres crânes d'ours. |
Les scientifiques et Dieu
Au 16ème et 17ème siècle, l’athéisme était encore très rare et la plupart des scientifiques étaient croyants. Mais on pouvait déjà distinguer deux écoles : ceux qui, comme Kepler et Newton, faisaient de la science avec l’espoir « Comprendre la pensée de Dieu » (selon l’expression utilisé au 20ème siècle par le célèbre astrophysicien Stephen Hawking) et ceux qui comme Galilée introduisaient une claire séparation entre leur foi et leur science (« La religion dit comment on va au ciel, la science dit comment va le ciel »).
Que faut-il dire aux hommes en cette fin de XXème siècle ?Nous venons de fêter le cinquantième anniversaire de la disparition de Saint-Exupéry ; l'une de ses dernières lettres était intitulée "Que faut-il dire aux hommes ?" et c'est d'elle que nous partirons pour voir comment, un demi-siècle après, cette interrogation peut être développée.
Pour Saint-Exupéry, la question clé était celle des fondements. Dans un monde où l'on sait de mieux en mieux "comment" faire les choses on sait de moins en moins "pourquoi" les faire. La perte de la dimension spirituelle de l'existence humaine, la réduction de celle-ci aux seuls problèmes de production et de consommation, la réduction du monde à sa seule dimension matérielle et technique - celle des choses au détriment de la prise en compte des liens entre les choses - ouvrent selon lui un gouffre qui engloutira notre civilisation et avec elle toute forme d'humanisme ... À moins que ce mouvement puisse être inversé. |