Trump & Co:
la pire équipe pour défendre la démocratie, la liberté d’expression et la paix...
Jean Staune
Donald Trump est un menteur pathologique. Les médias ont prouvé qu’il pouvait mentir des dizaines de fois en une seule soirée . Dès sa première élection, sa directrice du bureau de presse de la Maison Blanche de l’époque s’est rendue célèbre en parlant des « faits alternatifs », ce qui a déclenché l’idée que nous rentrions dans « la post-vérité ». Pour un amateur de la vérité comme moi, Trump est l’un des personnages les plus repoussants possibles. Il est également particulièrement repoussant pour ceux qui aiment la raison, lui qui a proposé de s’injecter de l’eau de javel pour détruire le virus du Covid-19 ! Il est le porte-parole des valeurs chrétiennes de l’Amérique, considéré comme un véritable « envoyé de Dieu », un « néo-prophète » par la droite évangélique américaine, alors qu’il a toujours trompé ses nombreuses femmes, pourtant des mannequins ultra-sexy, avec des actrices porno, au point de devoir donner des centaines de milliers de dollars à l’une d’entre elles pour éviter un scandale lors de sa première élection ...tout en démentant, bien évidemment, d’avoir eu des relations avec elle ! Et il vient définitivement d’être condamné pour agression sexuelle et diffamation envers sa victime !
Et enfin, c’est quelqu’un qui ne s’intéresse qu’à lui-même. Parlez-lui de lui...il n’y a que cela qui l’intéresse !
Alors comment un personnage aussi peu ragoutant, qui disait (et cela a été enregistré) qu’il attrapait les femmes par leur sexe, peut-il être « la » solution, et même très probablement la seule solution à tous les problèmes mentionnés ci-dessus (sauf un, et non des moindres !) ?
Poser cette question, c’est réaliser à quel point un système, qui semblait avoir « tout pour plaire », un système qui a amené la prospérité, la liberté, la démocratie et un développement harmonieux à l’Occident, tirant derrière lui plusieurs milliards de personnes non occidentales hors de la pauvreté, a pu dérailler, disjoncter, se retourner contre ses objectifs et contre les personnes qu’il est sensé aider, pour qu’aujourd’hui ce soit un homme pareil qui soit notre seul recours envisageable contre les dérives gravissimes et les « chutes morales » que nous avons mentionnées.
Dire que Trump est notre sauveur, ce n’est en aucun cas le porter aux nues, c’est donner une claque terrible à ceux (politiques, médias, financiers, institutions internationales, think tanks, fondations, etc ) qui devraient être les leaders de « l’Occident global » comme l’appelle nos ennemis.
Maintenant regardons en détail. Qui mieux que Trump peut assurer la paix ou au moins arrêter les attaques systématiques, qui nous déshonorent, contre des pays indépendants ? Surtout en ce qui concerne la guerre en Ukraine, véritable « Pierre de Rosette » de la chute morale de l’Occident, comme nous allons le développer dans le point suivant.
Le seul risque de guerre dû à Trump serait une attaque contre l’Iran si celui-ci s’acharne à vouloir posséder l’arme nucléaire.
Qui mieux que Trump peut nous sauver de la folie du wokisme ? Déjà, dès son élection, Toyota, Walmart, Ford, Méta ont annoncé la fin de leurs programmes de « diversité ». Il a annoncé lui-même que, dès sa prise de fonction, la transition de genre des mineurs serait interdite, les transgenres seront interdits dans l’armée, les hommes « modifiés » ne pourront plus participer aux compétitions de sports féminins...et bien d’autres choses encore. Bref, un retour du bon sens.
Qui mieux que Trump peut mettre fin à la « folie climatique » et ses excès écologiques que nous avons mentionnés mais pas encore décrits ? Même si l’existence d’un réchauffement climatique d’origine humaine n’est sans doute pas la plus grande escroquerie de l’histoire, quel plaisir d’entendre celui qui est désormais « l’homme le plus puissant du monde » l’affirmer, car cela permet de « déplacer le barycentre », concept essentiel à mes yeux, que je développerai ci-dessous (également appeler « fenêtre d’Overton »).
Je fais bien plus confiance à Trump et à Musk pour protéger la liberté d’expression qu’aux MSM qui se contentent de répercuter les dépêches de l’Associated Press (ou de l’AFP en France), malgré ce qu’en disent tous leurs ennemis. En effet, des milliers de personnes traitent Musk de « fasciste » voir de « nazi » sur … X, sans jamais voir leur compte supprimé, et, vous pouvez le vérifier vous-même, souvent sans même avoir une « note de communauté » (la « modération par le peuple », comme sur Wikipédia, introduite par Musk, qui n’existait pas avant sur Twitter) pour les remettre en place.
Trump n’est certainement pas du genre à nier le droit à l’autodétermination des peuples d’Ossétie du Nord ou des serbes du Kosovo ou de Bosnie. Au nom de son isolationnisme, il se fiche totalement de ce genre de « deux poids, deux mesures ». Le seul « deux poids, deux mesures » qu’il continuera à appliquer, par rapport au système précédent, ce sera au détriment des malheureux palestiniens, cela on peut en être sûr.
Par contre, il y a une chose sur laquelle on ne peut vraiment PAS compter en ce qui concerne Donald Trump, c’est de reconnaître le résultat d’une élection quand le résultat ne lui plaît pas, comme il l’a lui-même « magnifiquement » démontré après sa défaite, pourtant évidente, contre Joe Biden. D’autant plus évidente d’ailleurs, que sa victoire en 2024, contrairement à ce que disent ses supporters, prouve de façon éclatante que l’élection de 2020 n’était pas truquée (sinon pourquoi les démocrates, confrontés à un risque aussi « majeur » pour eux, n’auraient-ils pas reproduit le schéma qui leur a permis d’obtenir 81 millions de voix contre 75 millions cette année ? - La perte de 6 millions de voix d’une élection à l’autre est on ne peut plus banale. C’est exactement la perte de voix « réalisée » par Hillary Clinton après l’élection de Barack Obama (si on parle en pourcentage, comme la participation était moindre, la perte de voix d’Hillary Clinton est encore bien plus grande que celle de Kamala Harris par rapport à Joe Biden) donc rien d’anormal dans ce domaine).
Elon Musk est un génie, et comme tout génie, il est gravement instable. Il peut donc être dangereux, même si l’avoir à ses côtés représente un énorme « plus » pour Donald Trump par rapport à son premier mandat.
J.D. Vance a écrit une apologie très convaincante en faveur des classes moyennes blanches américaines qui ont vu leur niveau de vie s’effondrer. Mais cela ne suffit pas à en faire un grand politicien et un leader dont le monde a besoin.
Quant à Robert Kennedy Jr, il est le plus improbable de ce quatuor. En dehors de son manque de connaissances scientifiques, il est allé jusqu’à faire des affirmations selon lesquelles le Covid-19 ciblait en particulier les blancs et les noirs mais épargnait les chinois et les juifs ashkénazes ! Je ne plaisante pas, vous pouvez l’entendre lui-même le dire (! Si toutes les races ne sont pas « égales » face Covid-19, ce que prouve cette grande étude du Lancet faite, excusez du peu, sur 18 millions de personnes, il se trouve que les personnes les plus défavorisées face au Covid-19 sont… les asiatiques et les noirs, et que les plus favorisés sont les … blancs. Exactement l’inverse ( sauf pour les noirs) des affirmations de Robert Kennedy Jr (https://www.thelancet.com/journals/eclinm/article/PIIS2589-5370(20)30374-6/fulltext ).
Il aurait quand même pu vérifier cela et bien d’autres choses encore avant de tenir ces propos pouvant passer pour antisémites !
Et pourtant, je vous le dit avec force : je suis beaucoup beaucoup beaucoup plus rassuré de voir la santé américaine entre les mains de cet homme (pour 4 ans, plus, se serait problématique) qu’entre les mains d’un Anthony Fauci, figure scientifique d’un niveau incomparable et remarquable, mais lié par des conflits d’intérêt, lui et ses amis, avec de nombreux laboratoires pharmaceutiques, sans parler de son rôle, et de celui de ses amis, dans le fameux développement des recherches sur les « gains de fonctions » au Laboratoire P4 de Wuhan (Qui est maintenant reconnu par des médias on peut plus « mainstream » comme Le Monde alors que ceux qui développaient ces idées il y a quatre ans étaient traités d’abominables complotistes et étaient censurés sur Internet.
Cela peut sembler incroyable, et pourtant, l’un des hommes sans doute des plus intelligents de cette planète, Nassim Taleb, dans son livre « Antifragile » parle d’un concept qu’il nomme « Iatrogène ». C’est le moment, explique-t-il, où l’ensemble des médicaments de la planète feront plus de mal que de bien. C’est-à-dire que si les progrès de la médecine nous ont apportés immensément en termes de qualité de vie et de longévité, il y a une telle dérive dans ce domaine, que si, à un certain moment dans le futur, on supprimait tous les médicaments de la planète, l’état de santé générale moyen de la population progresserait au lieu de régresser. Voilà comment il le définit : « L’effet iatrogène, entendu comme un rapport coûts -bénéfices, résulte généralement de la situation perfide où les bénéfices sont mineurs et visibles, et les coûts très importants, différés, et cachés. Et bien sûr, les coûts potentiels sont beaucoup plus importants que les bénéfices cumulés Nassim Taleb, Antifragile, Les Belles Lettres, 2018, page 412 ». C’est pourquoi une pause dans la recherche médicale, et dans la collusion déjà ancienne (que nous détaillerons) entre laboratoires pharmaceutiques, pouvoirs politiques et surtout instances de régulation, est forcément bénéfique, même si elle doit être supervisée par un « farfelu ». Là aussi, cela dit quelque chose de redoutable et d’inquiétant sur le niveau des dérives qui se sont produites et les « bas-fonds » éthiques dans lesquels nous sommes tombés. Pour ceux qui trouverait mes propos extrêmes, n'oubliez pas que la baisse de l’espérance de vie depuis plusieurs années (une première dans l'histoire de notre civilisation) est due quasi essentiellement à des médicaments, les opiacés , qui ont été prescrits à la suite de campagnes publicitaires massives de laboratoires pharmaceutiques . À une échelle (comme toujours plus réduite par rapport aux Etats-Unis), nous avons vécu cela en France avec l’affaire du Médiator.
Nous pouvons donc avoir une conclusion « churchillienne » concernant Trump, Musk, Vance et Robert Kennedy Jr : c’est la pire équipe possible pour défendre les droits de l’homme, la liberté d’expression, la démocratie et redresser notre civilisation en la sortant de la crise morale qu’elle traverse… à l’exclusion, bien entendu, de toute autre équipe envisageable !